Ateliers réseaux sociaux

Comprendre, décrypter la face cachée , analyser, déjouer et devenir un bon utilisateur des réseaux sociaux, Semeur D’IMAGES propose, tout au long de l’année et pour tous publics, des « ateliers découverte et bonne utilisation des réseaux sociaux« .

Nous adaptons et élaborons le contenu de nos interventions en lien avec le projet éducatif de votre structure, et du public cible : enfants, adolescents, parents, adultes et même senior.

Semeur D’IMAGES intervient dans tous types de structures : Établissements scolaires : collèges, lycées, Missions Locales, Centre Social, Points Information Jeunesse, Accueil de Loisirs, Maisons de quartier, Associations d’éducation populaire, Associations de loisirs, Clubs seniors etc… sur toute la France.

Des thèmes comme les cyberviolences, le rôle des influenceurs, le temps d’attention, le modèle économique,  ou la pornographie peuvent être abordés.

Cet atelier est référencé sur le PASS CULTURE

Semeur d'Images atelier réseaux sociaux 2

Nos ateliers réseaux sociaux destinés aux adolescents et jeunes adultes

Exploration ludique des réseaux sociaux

Le contenu de nos ateliers est ludique et interactif, la parole de chacun compte. Nous abordons les réseaux sociaux par un jeu très ludique sur le temps passé sur l’ensemble des réseaux sociaux. Ainsi, chacun va mesurer son entreprise ou pas avec les écrans.

Plongée au cœur des réseaux sociaux

Dans un second temps, nous nous immergeons au cœur des réseaux sociaux. Mieux comprendre leur fonctionnement, leur interaction et leur face cachée, un vrai défi est lancé aux participants.

Nous abordons le stockage des informations, l’empreinte numérique, la E-réputation… Puis, le cyber harcèlement et cyber sexisme côté harceleur et côté victime.

Enfin, nous donnons les clés sur la législation du droit à l’image et comment se propage la rumeur, la fausse information etc… sans oublier les réseaux sociaux alternatifs.

Chaque atelier est modulable en fonction de l’âge du public et du temps d’intervention.

Nous nous déplaçons sur tout le territoire de la nouvelle grande région Auvergne Rhône Alpes et bien au delà.

Nos ateliers réseaux sociaux destinés aux parents

Nous emmène au cœur des réseaux sociaux pour mieux cerner l’utilisation qui est en faîte par les jeunes. Combien de temps passent-ils sur les réseaux sociaux ? Quelles sont les bonnes et les mauvaises pratiques ? Quel rôle joue les influenceurs ? Quel est le modèle économique des réseaux sociaux ? Que veut dire temps d’attention ?

Afin de bien attirer l’attention de tous, nous commençons par un petit jeu lié au temps passé sur les smartphones. Ensuite, nous entrons dans le vif du sujet avec le cyber-harcèlement, le cyber-sexisme. D’une façon générale, nous adaptons notre intervention en fonction du public et de leurs questionnements.

Nous intervenons sur tout le territoire de la nouvelle grande région Auvergne Rhône Alpes et bien au delà.

L’atelier pédagogique pour les parents est lui aussi modulable en fonction du nombre de participants et de votre projet éducatif.

Les réseaux sociaux : bien comprendre les différents phénomènes de violence numérique​

– le cyberharcelement, ( le harcèlement via internet, un enfant harcelé peut aussi devenir harceleur)

– le revenge porn ( vengeance pornographique) en lien avec les nudes ( échanges de photos dénudées)

– le cybersexisme ( insulte relative à son corps, humiliations …)

– le sharenting ( parents qui diffusent sur le net l’image de leurs enfants)

– la surexposition aux écrans ( règle des 3-6-9-12 du psychiatre Serge Tiseron)

– les deepfakes ( image entièrement réalisée par l’intelligence artificielle pour désinformer le spectateur à partir d’une copie parfaite d’une personnalité très connu)

– les influvoleurs ( avec l’affaire Bouba) et balance ton Youtubeur, comprendre le rôle et l’intention des influenceurs avec par exemple le dropshipping

– la captologie ( science de l’attention), comprendre le 1er objectif des plateformes : capter notre attention.

– les cookies ( comment sont gérer nos données, à quoi elles servent pour qui, pour quels usages)

– le nouveau moteur de recherche préféré de la génération Z : Tiktok !! quelles sont conséquences et inquiétudes pour ces nouveaux comportements d’achats impulsifs.

Les réseaux sociaux : découvrir, s'instruire, mieux comprendre le monde, une autre façon de se sociabiliser

– les influenceurs labellisés/certifiés avec le Label Influence®

– les booktok ( faire la promotion de livres sur Tiktok)

– les MOOCS (massive open online course) une autre façon d’apprendre en jouant

-Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la sociabilisation des individus.

– Ils offrent également un terrain fertile pour exprimer sa créativité et développer de nouvelles idées.

-De plus, ces plateformes fournissent un espace où l’on peut trouver du soutien et de l’entraide.

– de nouvelles expériences immersive à vivre dans le Métaverse

– et après les réseaux sociaux ! l’intelligence artificielle conversationnelle, par exemple avec ChatGPT

« 3h37 d'espérance de vie en plus »

3h37

Ce n’est pas le titre de la dernière production hollywoodienne, ni même celui d’une pilule miracle d’un grand laboratoire pharmaceutique. 3h37, c’est le temps d’espérance de vie que nous avons gagné par rapport à nos ancêtres et c’est également le temps moyen, que nous passons sur les réseaux sociaux. Michel Serre – philosophe et historien des sciences – a étudié nos comportements, nos habitudes, notre amour du petit écran. Une de ses études a révélé que nous passions 3h37 devant le poste de télévision ! Le parallèle est peut-être un peu court, mais aujourd’hui nous passons en moyenne ce même temps sur les réseaux sociaux. « L’espérance de vie gagnée, ils le perdent à devenir con… » assène le philosophe.

500h de vidéos/minute

La génération Z, celles et ceux nés entre 1995 et 2010, passent aujourd’hui en moyenne 4 à 7 heures par jour sur les réseaux sociaux. Des chiffres qui font tourner les têtes mais ne les remplissent peut-être pas ! Que regarde-t-il ? leur nombril ? Non, répondent une grande majorité* des jeunes.

Alors que font-ils ?

Beaucoup « SNAP, » passe leur temps sur TIktok, d’autres sont abonnés à des chaînes Youtube, regardent des vidéos et/ou jouent à des jeux en ligne.

Prennent-ils conscience qu’ils ne verront durant leur existence qu’une partie infime de la pointe immergée d’un iceberg qui grossit de jour en jour ?

En effet 500 h de vidéos sont positionnées sur Youtube chaque minute. Le cap du milliard a été franchi en 2017. A ce rythme effréné il est impossible de voir toutes les vidéos de la plateforme.

La grande messe du 20 h sur le bon vieil écran plasma ou 4K est révolu pour une grande partie de cette génération. Bonjour aux podcasts, vlog, série sur Netflix, etc.    

Dans les bras de Morphée

Nos aînés dormaient-ils plus que la génération Z ? sans aucun doute, oui !

Les réseaux sociaux provoquent un état d’insomnie mondialisé notamment chez les addicts de Snapchat et consorts. Cette réduction des heures de sommeil est directement liée au développement des nouvelles technologies. Dans 24/7 « Le capitalisme à l’assaut du sommeil » l’essayiste américain Jonathan Crary s’élève contre l’ère du « Open 24/7 » qui fait de nous des travailleurs et des consommateurs actifs à toute heure. Sans aucun doute les appétits peuvent être rassasiés. En un clic, la « boutique » est ouverte 24/24h. Ces mordus du web, on parle toujours de la génération Z, peuvent consommer jusqu’à 8h/jour.* Peut-on parler de toxicomanie digitale ? En tout cas un bel avenir est réservé à nos amis chercheurs, sociologues, psychologues et consorts.

Avez-vous fait votre calcul du temps passé sur les réseaux sociaux ?

5h/ jour c’est vite fait ! comptez : le matin au réveil, une ou deux fois dans la matinée, midi, les pauses après-midi, avant et après dîner. À ce rythme vous pouvez prétendre à un « CDI digital » de 35h/semaine … Je vous laisse faire le calcul à l’année ! des centaines heures…

Participez à notre enquête en ligne, en seulement 3 questions, cliquez sur le lien suivant : https://forms.gle/dmrVeAvhuAM1Fc9UA

Out la culture, les livres, la nature, les échanges, les voyages, les découvertes ! La génération Z, entre autres, se noie ainsi dans les méandres de la toile : examiner, partager, liker, snaper l’autre ou soit même… Des heures dans un monde virtuel où le monde réel n’a plus prise.

Demain sera-t-il algorithmique ou empathique ?

 » Je n’ai jamais vu autant d’enfants rater une année de CM2, de 6ème, de brevet, de bac et même de 1ère année de fac à cause de Fortnite » dit le Pr Olivier Revol, chef de service de Psychopathologie de l’hôpital de Lyon. Il fait référence à ce jeu fortement addictogène. Le décor est planté, mettons …

Le curseur sur pause.

 » Désormais les algorithmes décident de nos contacts. L’intérêt de Facebook est de permettre d’échanger uniquement avec des gens ou des entreprises dont nous nous sentons proches. Un bémol cependant : à force de ne discuter qu’avec des personnes qui nous ressemblent, le brassage d’idées tourne à vide, les esprits se ferment, les opinions se figent. Internet comme lieu de débats devient une illusion. » cf ouvrage de Marc Dugain, Christophe Labbe « L’HOMME NU » aux éditions Robert Laffont. Ainsi la boucle est bouclée. De ce fait, les jeunes en précarité numérique ne sortiront plus de leur bulle. Aussi, ils n’échangeront qu’avec les mêmes individus pour se retrouver, in fine, avec leur semblable numérique. Et la diversité ? Avons-nous conscience de cette emprise ?

Il faut souligner que l’impact sur des jeunes fragilisés par la vie, en précarité ou soumis à la conclusion de petits boulots ou missions d’intérim est réel. De surcroît, les GAFAM – Google Amazon Facebook, Apple et Microsoft- ont la main mise sur leur vie qu’ils vivent et vivront par procuration.

Une lueur d’optimisme

Il est temps de prendre conscience du temps passé sur les réseaux sociaux. Les enjeux financiers sont monstrueux et nous échappent complètement. Avant tout, il faut éduquer, échanger, discuter, comprendre et surtout réveiller les consciences.

* sondage effectué lors de mes interventions réseaux sociaux sur les 18 derniers mois auprès d’un échantillon d’environ 1250 jeunes de 18/25 ans suivi par les Missions Locales d’Auvergne et les plates formes d’insertion, les lycées professionnels.

Mise à jour : Février 2024